Déjà qualifié pour le final four de Montreux, les Foxes ont laissé passer une chance de se placer idéalement -dans les quatre premier pour recevoir leur adversaire- pour cette compétition. Face à Monthey, avec qui ils ont fait jeu égal en première mi-temps, ils ont perdu. La faute à un maigre 30% de réussite en attaque.
Devant plus de 800 spectateurs à la salle Arnold-Reymond samedi soir, ce match de la 10e journée de championnat est longtemps resté ouvert. En première mi-temps, les protégés de Dessarzin font jeu égal avec les Montheysans, 38-37 à la pause. Mais le score aurait pu être encore plus favorables aux Foxes, sans un manque de réussite en attaque : 43% de réussite aux tirs contre 53% pour les Valaisans. En exergue avant le thé, Calloway avec 12 points, 3 tirs réussis sur 5 et plusieurs lancers-francs réussis.
Manque de réussite en attaque
La deuxième mi-temps est plus compliquée pour les Vaudois, puisque Jankovic se réveille du côté des sangliers. 12 points marqués en deuxième mi-temps (16 au total) et surtout 11 rebonds captés sur l’ensemble du match. L’Obelix bas-valaisans fait très mal sous les panneaux. Pour le contrer, la traditionnelle défense homme à homme pulléro-lausannoise cède sa place à des zones, 2-3 et 3-2. Les Bas-valaisans doutent, mais Desponds les remet en selle grâce à plusieurs tirs à 3 points (3 tirs réussis sur 4 à 3 points en 2e mi-temps). Si la défense vaudoise maîtrise plutôt son sujet, l’attaque n’a pas la même efficacité : la réussite au tir est basse sur l’ensemble du match (23 sur 69). L’entraîneur Dessarzin dépité à l’issue de la rencontre le résume : «Tu shootes à seulement 33% de réussite, tu te fais dominer aux rebonds, tu ne peux pas gagner un match ainsi».
Défaite rageante pour les Foxes. En cas de victoire, ils se plaçaient au 4e rang et pouvaient recevoir pour la première phase du Final Four de Montreux. Le match perdu les met sous la barre des 4 premiers et ils devront affronter à l’extérieur un des 4 leader, ce qui rendra une qualification plus difficile. Dommage. On attend bien sûr une réaction samedi prochain à Nyon.
StéArm
