Face à Sylla (125 kg) et Neuchâtel, les Foxes n’ont pas fait le poids

Devant environ 200 spectateurs à la salle Arnold-Reymond, les Foxes recevaient samedi une grosse pointure du championnat. Face à eux, Union Neuchâtel, quatrième actuellement et qui s’est encore récemment renforcé avec un ex- joueur de Pro A française, Sylla et avec le meilleur scoreur du championnat suisse 2017-2018 : Brandon Brown. Occasion pour les Renards de montrer qu’ils pouvaient réagir après leur défaite face à Starwings Bâle. Malheureusement, il n’y a pratiquement pas eu de partie tant les Vaudois se sont montrés inférieurs à leur adversaire dans tous les domaines du jeu.

64,3% ! C’est le score stratosphérique de réussite aux shoots sur l’ensemble du match pour Union. L’entraîneur Randoald Dessarzin était mécontent d’avoir laissé les Neuchâtelois se « balader » ainsi : « On est responsable de leur bonne réussite aux tirs. Dans le premier quart on prend déjà trop de points, 26. C’est trop, il faut se faire respecter à la maison. On est coupable du fait qu’ils ont eu une très bonne réussite. Ce qui me choque c’est qu’on ne se sacrifie pas plus. On est battu sur tous les duels, on donne le milieu alors que la règle c’est de ne pas le faire, etc. »

Succès facile pour Union

Les Foxes débutaient le match avec un cinq inédit. Laissant Wilson sur le banc, c’était Seylan qui prenait Brown en défense et jouait avec Hart, Pythoud, Wade et Ugba. Passé la surprise, Neuchâtel terminait le quart en tête surtout par Sylla qui était dominant sous le panier. Le reste du match fut un long fleuve tranquille pour les Neuchâtelois qui menait à la mi-temps 33-55 et 52-79 à la fin du troisième quart. Encore Randoald Dessarzin : « On est dans une situation où j’ai demandé à mon équipe une attitude, mais cela n’a pas été réalisé. Il y a trop de lacunes des deux côtés du terrain. En attaque c’est peut-être un manque de confiance dû à notre mauvais classement, mais en défense ce n’est pas un problème de confiance. C’est une attitude qui manque ». Union a bien sûr profité des largesses vaudoises avec une réussite criante aux tirs à deux points (67,5% !) et très élevée à trois points (56,3%). Cela a permis aux Unionistes de l’emporter facilement marquant 50 points dans la raquette contre seulement 20 pour les Foxes. « Les 30 points qui font la différence au score final » conclut Dessarzin.

StéArm